Re: [Marshall] Un pont d'or

**GG_du_84** Mar 27 Juil - 22:20

Chapitre 12: Malade

Malgré mon cauchemar de la nuit, je voulais absolument accompagner mon père. Je me préparait, lorsque, tout à coup, je me mis a avoir un quinte de toux. Le médecin accoura, et, en m'observant, compris de suite que j'étais malade au plus au point. Il ne savait pas ce que j'avais, ni comment je l'ai eu. La seule chose qu'il pouvait me dire, c'était qu'il me fallait du repos, beaucoup de repos. Mon départ était donc fichu. Bien sur, mon père préféra me laisser crever que repousser son départ. Mais je le vécu moins mal que cela aurait été quelques jours auparavant. Ma discussion de la veille avec lui m'avait permis de lui faire plus confiance. Je décida donc de le laisser partir, une nouvelle fois sans moi. Je me doutais que d'autres hommes allaient tomber sous les balles de mon père, je savais que lors de son ligotage de mon rêve, ce n'était justement qu'un rêve. Tout ça, je le savais. Il n'empeche que, lorsqu'il fut partit, j'avais l'esprit tranquille.

Mais pour moi, ce n'était que le début d'un long calvaire. En effet, dès le lendemain, le médecin arriva, pour m'examiner, et m'appris une nouvelle assez triste. L'un des paysans qui avait participé a la défense du Ranch lors de la fusillade venait de succomber a ses blessures. Cet homme comptait beaucoup pour moi. Ensuite, les examens que le docteur a fait sur moi ont révélés une maladie assez grave, une bronchite. Je ne pouvais rester ici, il fallait que j'aille à Blackwater. Mon oncle m'accompagna jusqu'au médecin de la ville. Il était beaucoup moins aimable que celui du Ranch. Il me regarda, avant de dire que je n'avais cas être plus sportif, que je devais arreter de vivre avec les livres. Pourtant, je ne savais pas lire, et les images me passionnait guère. De plus, je faisais énormément de sport. J'avais une bonne masse musculaire, et ma correspondance taille et poids faisait de moi un athlète reconnu. Il m'arrivait même de faire des courses a pied. Alors je lui pria de s'excuser, ce qu'il fit sans convictions.

Par la suite, je fut placer dans une petite chambre étroite. Sur mon lit, il y avait du sang séché. A coté de moi, sur le mur, des bâtons en signes de décompte prenaient beaucoup de place. Mon colocataire était endormi, un bandeau sur le front. Le médecin tint a m'expliquer qu'il s'était fait attaqué par un ours, et qu'il avait perdu un œil. Cela me fit froid dans le dos. Par la suite, ma maladie m'empecher de me livrer a des activités. Si mon oncle n'étais pas resté avec moi, je crois que je serais mort d'ennui. Voila donc ma piètre vie lors de mon hospitalisation. Elle a durée trois semaines. Le temps de l'expedition de mon père. A mon retour, il venait d'arriver. Pour la première fois, il me prit dans ses bras. Il s'était inquiété, m'a t-il dit. Je ne le croyais qu'a moitié, mais j'étais rassuré, il ne m'avait pas oublier a son retour. A son prochain départ, cette fois ci, je pourrais enfi l'accompagner...

Suite demain